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Histoire des anciennes voitures de collection et véhicules d'autrefois.

Des voitures de collection anciennes, classés par années de 1800 a 1959, les marques des constructeurs et les grands noms de l'automobile avec leur histoire, en images les automobiles de collection par marques et les non polluantes, recherche diverse sur les anciennes voitures de collection.
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Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.



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Maserati 3500 GT, voiture routière de 1957


La Maserati 3500 GT, cette ancienne voiture fut produite de 1957 à 1961, cette Maserati 3500 GT de 1957 mesure 1.7 mètres de large, 4.7 mètres de long, et a un empattement de 2.6 mètres.


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La Maserati 3500 GT est une automobile de grand tourisme produite par le constructeur Maserati de 1957 à 1964. Elle est le fruit d'une coopération entre l'ingénieur Giulio Alfieri et le carrossier Touring. Construite pour concurrencer les 250 GT de Ferrari, la 3500 GT est la première Maserati issue d'une construction en série et d'une production industrielle du constructeur italien.

Fascinante par son style que beaucoup considèrent comme une véritable réussite, dont « l'homogénéité confère son charme unique à la voiture »3, la 3500 GT est le premier grand succès commercial de la firme italienne. Elle séduit d'ailleurs le prince Rainier III de Monaco ou encore les acteurs Tony Curtis, Stewart Granger, Rock Hudson et Anthony Quinn1. Les lignes de la 3500 GT inspirent les modèles suivants du constructeur et notamment la Maserati Sebring.

Depuis 1926, date de son apparition dans le monde automobile, le constructeur italien Maserati se contente de produire des modèles destinés à la compétition. Ce n'est qu'à partir de 1946 que les premières Maserati de tourisme voient le jour, à l'image des « superbes » A6 1500 et A6GCS. Néanmoins, elles ne sont construites qu'en séries limitées et souvent carrossées sur mesure. Les années 1950 sont marquées par l'évolution rapide des infrastructures routières, induisant une demande croissante d'automobiles plus rapides, plus équilibrées, connues sous le nom de grand tourisme (ou GT).

Lors de l'édition 1957 du Salon international de l'automobile de Genève, Maserati, conscient de cette attente, présente la 3500 GT, entamant ainsi une nouvelle page de son histoire, celle de la construction en série et de la production industrielle d'une GT. Destinée à concurrencer Ferrari, notamment sur le marché américain, la Maserati 3500 GT Tipo 101 connaît un grand succès commercial, assurant la survie du constructeur alors en grande difficulté financière. Pratiquement quatre fois moins coûteuse en production que les Ferrari concurrentes, notamment grâce à la réutilisation de pièces achetées à des spécialistes1, la 3500 GT est produite, selon les sources, entre 1 972 et 1 983 exemplaires.

La conception de la 3500 GT, selon la technique Superleggera chère à Touring, est confiée par Giulio Alfieri, directeur technique de l'usine de Modène, aux célèbres carrossiers turinois Allemano et milanais Touring. La devise de ce dernier « le poids est un ennemi, et la résistance de l’air un obstacle » résume la philosophie de cette nouvelle Maserati.

Les spécialistes et amateurs de sportives s'accordent à dire que le dessin réalisé par le carrossier Touring est une véritable réussite. « Remarquable » par son profil équilibré, « agressive » par sa grille de calandre généralement associée à une gueule de requin, ornée de l'imposant trident, emblème de Maserati, « évocatrices de puissance » par ses jantes de 16 pouces, tels sont les qualificatifs attribués à la 3500 GT.

Capot long et arrière court typique des coupés la 3500 GT est surtout étonnante par ses lignes sportives dissimulant un habitacle 2+2. Pourtant, l'habitabilité arrière est proche de celle d'une berline quatre places. Le design suit la « pure tradition italienne » agrémenté de quelques détails qui plairont davantage aux acheteurs américains, marché auquel la 3500 GT se destine principalement. Ainsi, le pare-brise panoramique et les ailes sont à peine dessinées tandis que la carrosserie intègre des feux proéminents. L'arrière se caractérise par sa lunette plongeant abruptement sur une malle dynamisée par un pli de carrosserie central.

De multiples détails peaufinent le style de la 3500 GT à l'image de la prise d'air du capot nervurée en son centre, les jantes en acier perforées ou à rayons dessinées par Borrani, des ouïes présentes sur les flancs des ailes avant qui ne sont pas sans rappeler celles de la Mercedes 300 SL, automobile emblématique des années 1950 ou encore des poignées de malle subtilement dessinées.

Le design de la Maserati 3500 GT Spyder (GTs) est confié au carrossier Vignale et les propositions de Touring et Pietro Frua sont donc finalement refusées. Dessinée par Giovanni Michelotti, elle est officiellement présentée au Salon de Paris de 1960 avant d'entamer sa production en 1961. Tout aussi beau que le coupé, la 3500 GT Spyder remporte de nombreux prix dont celui du prestigieux Concours d'élégance Amelia Island. En 1963, dernière année de sa production, 242 exemplaires seront produits.

La Maserati 3500 GT est mue par un moteur essence 6 cylindres en ligne à deux arbres à cames en tête et double allumage, étudié par Giulio Alfieri. L'alimentation en carburant est réalisée par des carburateurs Weber avant d'être remplacés en 1960 par des injecteurs indirects Lucas (GTi) offrant 15 ch supplémentaires. Il s'agit en réalité d'une version dérivée du moteur de la Maserati 350S, automobile de compétition engagée dans les Mille Miglia, réputée pour sa fiabilité. Développant 220 ch à 5 500 tr/min avec les carburateurs et profitant, grâce à une longue course, de 312 Nm de couple sur une large plage d'utilisation débutant à 4 000 tr/min, la 3500 GT parvient à atteindre les 230 km/h.

Cette remarquable disponibilité participe grandement au plaisir que l'on éprouve au volant de la 3500 GT. Le moteur, rond et onctueux, brille par sa souplesse. D'une sonorité rauque et grave à bas régime, il gronde soudainement dès les 3 500 tr/min dépassés. Enfin, la boîte de vitesses à 5 rapports, 4 rapports avant 1961 se révèle être bien étagée, agréable, précise et maniable malgré quelques verrouillages durs.

La 3500 GT profite d'un très bon comportement en ligne droite et se dirige bien en courbes rapides malgré un pont arrière rigide à ressorts à lames, architecture aujourd'hui considérée comme archaïque. La direction précise mais ferme participe grandement au sentiment de grande sécurité que le conducteur éprouve à son volant. En raison de son poids et son empattement long, la 3500 GT se trouve en difficulté sur des routes sinueuses, ayant tendance à survirer voire inversement, sous-virer dans les entrées de virages serrés. Néanmoins, le conducteur peut faire confiance au système de freinage associant des freins à disque à l'avant et des freins à tambour à l'arrière.

Tradition italienne, le châssis de la 3500 GT est issu d'une structure tubulaire compliquée et toute particulière, alliant des tubes à section carrée et ronde à deux supports principaux longitudinaux traversant le véhicule de part en part.

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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Maserati ", Italie 1926 - ....

Le premier atelier d'Alfieri Maserati était situé à Bologne, c'est là que Maserati commença à oeuvrer le 14 décembre 1914. Au début, son activité se limita à la préparation des voitures Isotta-Fraschini.

A la fin de la Première Guerre mondiale, Alfieri Maserati avait transféré ses ateliers dans les faubourgs de Bologne, aidé par ses frères Ernesto et Ettore, il se consacra à la fabrication de voitures de compétition.

En 1922 commença une longue et fructueuse collaboration avec la firme Diatto, collaboration qui, en 1924, atteignit son apogée avec la création d'un moteur suralimenté à huit cylindres de 2 L.

En 1926, Alfieri Maserati commença à fabriquer des voitures pour son propre compte en sortant une 8-cylindres suralimentée de 1500 cm3. Ernesto, le plus jeune des frères Maserati, prit pari lui aussi, avec succès, aux compétitions et contribua ainsi à faire connaitre le nom de la marque qui en était encore à ses débuts.

Le modèle 26 B fit sa première apparition dans la Targa Florio de 1927. Les Maserati ne participaient pas encore aux grandes compétitions, mais les succès remportés dans des courses mineures par les nombreux clients de la marque étaient de plus en plus fréquents.

Deux nouvelles voitures furent préparées en vue de la participation au Grand Prix d'Italie de 1928. La grande renommée qu'avaient acquis à cette époque les records automobiles contribua considérablement à la popularité de Maserati, qui, parallèlement, avait amélioré les modèles de sa production.

La saison sportive de 1930 consacra définitivement la supériorité de Maserati, qui remporta la presque totalité des plus importantes compétitions avec la nouvelle 8-cylindres de Grand Prix de 2 500 cm3. Ce fut, par contre, Arcangeli qui remporta la première victoire avec ce modèle dans le Prix royal de Rome, en surclassant les Alfa Romeo P 2 préparées spécialement et les Bugatti.

Alfieri Maserati sut organiser intelligemment le programme de travail en permettant à l'usine de survivre, entre-temps l'intérêt suscité par la marque Maserati s'étendait en dehors du secteur sportif.

En 1931, Maserati ne fut pas en mesure de renouveler la série sensationnelle de victoires sportives de l'année précédente, les nouvelles Alfa Romeo et Bugatti s'opposant d'une façon inattendue aux Maserati.

En 1934, avec l'entrée en vigueur de la nouvelle formule internationale, les Maserati de 3 L subirent diverses modifications pour être dans la limite , maximale de poids autorisée.

En 1937, la majorité des actions de la société fut cédée à la famille Orsi, de Modéne. Les frères Maserati, toutefois, gardèrent la direction technique de la firme en s'engageant avec elle pour une période de dix ans.

L'année 1938 marqua le retour des Maserati dans les Grands Prix avec la 8 CTF, a la surprise générale, cette voiture, avec une vitesse maximale de 260 km/h, s'avéra être la seule en mesure de tenir tête aussi bien à la Mercedes qu'à l'Auto Union.

Les frères Maserati quittent l'entreprise en 1940, les usines avaient été transférées de Bologne à Modène, avenue Ciro-Menotti où, pendant la guerre, furent fabriqués presque exclusivement des véhicules électriques.

En 1952, après une période morne, la marque de Modéne revint aux compétitions avec la monoplace A 6 GCM, avec moteur à six cylindres en ligne, qui toutefois s'avéra inférieure à la Ferrari type 500.

De 1954 à 1958, la 250 F fut fabriquée en plus de trente exemplaires et subit une constante évolution. Après la première année d'activité, riche en succès, fut adoptée, en 1955, une nouvelle boite de vitesses à cinq rapports, tandis que l'ingénieur Giulio Alfieri effectuait des études très approfondies sur l'alimentation à injection directe et indirecte.

A partir du 1er avril 1958, Maserati fut soumis à un régime de contrôle administratif, dont il put heureusement se dégager grâce au succès commercial rencontré par la nouvelle 3 500 GT carrossée par Touring.

En 1962, Alfieri revint au schéma orthodoxe avec la 151, la première d'une série de grosses berlinettes conçues tout spécialement pour les Vingt-Quatre Heures du Mans.

En 1965, au cours des essais préliminaires sur le circuit de la Sarthe, Lloyd Cassner se tua au volant d'une nouvelle version de la 151 à quatre roues indépendantes destinée à recevoir un nouveau moteur V 8 de 5 200 cm3.

Les difficultés inhérentes au développement industriel de la deuxième moitié des années soixante poussèrent les Orsi à rechercher une nouvelle solution qui, en 1968, aboutit à la prise en charge par Citroën des usines Alfieri Maserati.

En 1975, Maserati, proche de la faillite, est reprise par De Tomaso et la gamme comprend la V6 Merak 2 965 cm3, la Merak 2000, le V8 Bora, la Khamsin 4 930 cm3 et les Quattroporte V8 coupé et limousine. Entre 1981 et 1984, paraît une série Bi-turbo déclinée en coupé 220, berline 430 et spider.

La gamme 1995 comprend encore le Spyder IE de 225 ch, la Ghibli poussée à 2,8 litres, une nouvelle Quattro-porte, la V98 Shamal de 326 ch, 3,2 litres et une V6 Barchetta réservée à une formule de promotion disputée exclusivement en italie.

Source : Encyclopédie des voitures, Edita.




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